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Head Over Heels

25 septembre 2016

What I want.

Et dont je ferai mon possible pour les avoir, d'une manière ou d'une autre.
Oui, je réctualise encore ma bucket list.

Ce qui est rassurant, c'est que j'ai réalisé des petits rêves, déjà. (je les ai ajoutés dans la liste, ils sont barrés. il faut bien se motiver).
Allez, go !

 

Voyages :

- Partir seule ou accompagnée en voyage ou road trip pendant plusieurs mois.
- Aller en Islande (voyage de noces or not)
- Voir le Mont Saint-Michel-
- Visiter San Francisco
- Voir les falaises d'Etretat
- Aller voir Anaïs à Montreal

- Visiter le fond de la Bretagne ( Pointe du Raz & co)
- Aller à Bordeaux.
- Aller voir Sam à Tours
- Aller à Amsterdam et voir "Champ de blés aux Corbeaux" de Van Gogh.

 

Musique :

- trouver un groupe vocal ou chorale et chanter en groupe.
- Refaire des blind test de qualité
- me remettre sérieusement au piano et apprendre des morceaux en autodidacte.
- Voir Billy Talent en concert (ouiii je pourrai très bientôt le rayer de ma liste! )

 

Sport :

- Courir une course de 10 km

 

Divers

- Me fais piercer la nuque, (vieux rêve de mes vingt ans) -> prévu avant fin 2016 -> faiiiiit, trop heureuse !
- devenir 100 % végétarienne quand je suis chez moi.
- être propriétaire
- me marier

- Avoir l'occasion de pratiquer mon anglais régulièrement.
- Aller à une fête comme à nos quinze ans et ne pas juger son état.
- Rencontrer mon idole

 


J'ai marqué "vivre" sur la liste des choses à faire avant de mourir. [Bigflo & Oli ]

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25 septembre 2016

La nuit je mens.

Y. J'étais au lycée et lui encore au collège. J'allais le voir après 15h en marchant trois kilomètres dans les converses roses deux tailles trop petites. On se faisait un "smack" à travers la grille et des fois on pouvait aller se promener. On n'avait pas grand chose à se dire mais je le trouvais si magnifique, humble et talentueux. La musique nous réunissait. A l'époque, bien trop jeunes, nous n'allions pas l'un chez l'autre, faute de moyens transport mais surtout par manque de relation établie. Puis un jour il me signifia qu'il voulait aller plus loin avec moi, ce qui m'a refroidie car comme dit plus haut, il en faisait pas trop d'efforts pour me voir et nous n'étions pas super a l'aise car très timides. Sa demande était inappropriée et n'avait pas lieu d'être, alors j'ai coupé court, feintant un manque de sentiments. Je n'explique pas le fait que cela fait plus d'une semaine que je pense non stop à lui, un de mes premiers copains, quand j'avais 16 ans. Chaque pensée pour lui me fait mal au ventre et me fait dresser les poils. Je suis, je pense, une meuf carrément excessive. Bien sûr que j'aime ma vie actuelle mais je suis une grosse nostalgique et que j'ai envie d'être seule pour écouter l'album de The Servant et pleurer un bon coup. Je ne fais que stalker son profil Facebook et ne trouve rien. On n'est pas du tout fâchés, Ca Fait juste mille ans qu'on s'est pas recroisés. Il a surement peur de me déranger dans ma vie tranquille, où il s'en fout, juste. J'ai été jusqu'à réactiver mon ancien profil fb pour m'imprégner de nos dernières conversations. Il me conseillait sur mes relations et ma vie à Lyon. J'avais carrément oublié tout ça. Suis je folle en disant que j'ai besoin de le voir et de lui faire un câlin ? La vie est tellement courte, j'étais à deux doigts de lui envoyer un message pour prendre des nouvelles et lui faire part du sentiment étrange qui m'anime. Mais mauvaise idée. Je veux pas passer pour la fille bizarre ni donner des explications. Je me demande s'il pense à moi, des fois. S'il ressent cette connexion entre nous. Je rêve tant de le revoir, ça fait bien trois ans que je ne l'ai pas recroisé. Tout ça pour dire que j'ai beaucoup de mal à occulter certaines relations. Je suis déçue de jour en jour des comportements humains. J'ai préféré écrire ici pour déverser mes pensées. Je donnerai n'importe quoi pour revivre ces moments, ou la fois où on a pris le train ensemble et que je me sentais en alchimie avec lui à écouter de la musique, comme si des années après on concrétisait notre relation en se connaissant davantage. Je l'aime, on peut dire ça comme ça, et ça fait mal.
8 septembre 2016

Pensées.

Pourquoi toutes les pubs qui apparaissent à chaque fois que je veux lire une vidéo Youtube sont des pubs de "comment tomber enceinte plus vite" ou sur les couches Pampers?! Cela me donne juste envie de gerber. Plus j'avance et moins je veux d'enfants. Je suis tellement bien dans ma rêverie à écouter Billy Talent et me remémorrer mon adolescence. Que j'aime rentrer le midi et faire des câlins à mon chat, pouvoir boire un verre à l'improviste après le boulot, pouvoir partir en vacances en pleine semaine... Je ne vois aucun avantage à avoir des enfants. Enfin, plus que ça, je pense que la maternité on a ça dans le sang ou non. Les enfants ne m'intéressent pas et ne m'attendrissent pas. Je redoute quand passé la trentaine, mon cher et tendre en voudra sûrement et que je ne serai pas prête. Et si je n'étais jamais prête? Sans doute que je serais condamnée (aux yeux des autres) (mais libre à mes yeux) à être seule et à mener ma vie comme je l'entends. 
Travailler est déjà un assez gros sacrifice pour moi. Alors si c'est pour passer le reste du temps à dépenser son argent dans des couches et autre joyeusetés... Vraiment, je ne renie pas la maternité et me réjouit tellement pour les parents qui réussissent à en avoir. Je ne suis pas aigrie, juste pas dans le même délire. Et heureuse de constater que le mouvement childfree prend de l'ampleur.
Il est de ces journées où je remets tout en question. Pas mon travail, car j'ai trouvé mon équilibre. Et j'arrondis mes fins de mois avec la garde d'adorables chats d'amour. Je pourrais presque me contenter de ce salaire pendant quelques années bien qu'il soit faible, surtout pour ma région. Non, je remets en question ma vie insouciante, comme toujours, quand je marchais sous la pluie rejoindre mon mec à 15 ans et tous ces trucs débiles qui ne devraient pas mériter d'être ressassés. Je suis heureuse d'avoir trouvé mon équilibre avec mon mec actuel avec lequel je suis super indépendante, qui me laisse aller voir mon meilleur ami chelou aux deux prénoms un dimanche à minuit en plein Genève. Il faut que je me trouve une passion pour arrêter de ressasser et d'avoir l'impression d'avoir 40 ans. Non, boire de l'alcool n'est pas une solution. J'aimerais chanter, mais où quand comment? La piscine, j'attends de me jeter à l'eau un de ces jours (mouarf). le running, OUI mais pas en ce moment, il fait trop chaud. Et il faudrait voir à changer de parcours un peu. So what? J'aurais voulu être une artiste ou avoir des projets cool en dehors du travail. J'aimerais renouer avec des potes du lycée. J'aime recroiser ces gens à l'improviste et se dire qu'on pourrait se revoir "comme avant" et manger de la pastèque au bord d'une piscine. La vie quoi.

J'aimerais avoir mon appart (dans un an normalement), me marier (prochaine étape?) et puis plus rien. Pas d'enfants, juste le plaisir de profiter de la vie à base de concerts, de potes et de verres de Saint-Joseph.
Je demande pas autre chose qu'être heureuse et pourtant je sens que ça va être plus compliqué que ça.

30 juin 2016

La liste de mes envies

En vrac, c'est juste pour pas la perdre de vue :)

 

- Le parfum " La Lune" de Dolce Gabana, introuvable en parfumerie et que personne ne porte. J'attends d'avoir un peu de sous pour me le réoffrir

- Que tout soit parfait pour l'accueil de notre petit chat samedi <3

- avoir un ventre plat

- avoir une activité sportive régulière et aimer ça

- refaire des tableaux de peinture géométriques et abstraits

- faire un pique nique avec mes copines

- Aller à Tours voir NathanSam

- repartir à Biarritz avec mon père

- manger un kebab (sans viande ni oignons) des mois que j'en rêve

- imprimer des photos sur polaroïd

- profiter de mon été au maximum (terrasses, concerts en plein air, restaus...)

 

23 mai 2016

Quel bonheur !

Ce week-end, j'ai pris conscience de plein de choses. Le quotidien file tellement vite qu'on ne prend même pas la peine de savourer combien on avance chaque jour.
Ca a commencé vendredi soir, quand après une dure journée de travail, ton patron te prend à part pour te dire qu'il est très content de toi. Je me suis sentie complètement reboostée suite à ça ! Le monde du travail est difficile et plusieurs fois je me suis dit que ça ne valait pas la peine de se faire du mourron pour rien,blablabla... le fait est qu'en un an, j'ai appris à gérer les urgences et je réussis à dormir sans penser au travail qui m'attend le lendemain. Je sais faire la part des choses. Et même si c'est bateau de dire ça, il n ya qu'avec l'experience qu'on apprend en maturité.

Parlons-en de maturité. J'ai encore cette part de moi qui a besoin de prouver qu'elle existe. Je suis retournée au bar de mon adolescence, et je ne me suis tellement, mais tellement pas sentie à ma place ! Ma copine qui ne fréquente que des jeunes (oui, à 25 ans je peux parler des gens de 17 ans comme "des jeunes"), resultat je n'avais aucune personne à qui parler, aucune conversation un tant soit peu intéressante à laquelle participer. Rebelotte le samedi soir où je suis allée au foot, vu l'ancien homme de ma vie, réalisé qu'il ne valait pas un copec, me suis ennuyée, suis-partie à la mi-temps retrouver l'amour de ma vie.
Je ne me forcerai plus à sortir sous prétexte de ne pas me faire oublier. Si, justement je veux me faire oublier pour que ces gens négatifs et sans intérêt disparaissent de ma vie. Purée, à me lire je dois avoir l'air tellement condescendante ! Mais je suis tellement heureuse de ne pas être une cassos', de pouvoir me regarder le matin en pensant que je gagne honnêtement ma vie et que j'en demande à personne... contrairement à trop de gens qui ne font rien de leur vie.

J'ai réalisé aussi que les amis n'étaient pas forcément pour la vie. En tout cas, je n'ai pas encore trouvé mon ami ame soeur avec lequel je partage tout et avec lequel je vais dans le même sens. Il ya forcément des discordances avec nos différents modes de vie. Je dirais donc que les amis "ca va ca vient" et que faire des trucs intéressants avec des gens que tu ne vois pas souvent et dont tu n'es pas si proche peut se révéler enrichissant.

Je suis toujours dans ma période minimaliste. Quel luxe de n'avoir aucun besoin matériel ! J'étais ridicule vendredi soir car maquillée comme une voiture volée. Je me suis regardée dans la glace et avant de partir j'ai tout enlevé, et je pense pas que j'étais plus laide. Quel luxe de s'affranchir des codes de la beauté et du regard des autres ! De se dire qu'aucun produit chimique n'a traversé notre corps, pour une journée ou plus quand je le peux.
Je ne suis pas une plante verte. J'ai abandonné mes petits talons pour aller au boulot. Je me sens tout aussi classe en chaussures plates. Je ne veux pas être déguisée et sérrée dans ma jupe trop petite.

Quel bonheur de projeter ses vacances ! je pars une semaine à Biarritz et une semaine à Etretat, mon rêve depuis quelques années déjà. Quel plaisir d'y penser chaque jour et de voir que ses projets se concrétisent.

Quel bonheur d'avoir enfin une date de signature pour notre appart ! La consécration de notre engagement et de nos sacrifices prend enfin forme <3
Mes parents se marient (mieux vaut tard que jamais) et veulent déménager, je suis si contente de leurs projets et de voir qu'un nouveau départ est possible à tout âge ! J'espère qu'ils trouveront rapidement la maison de leurs rêves <3

Bref, je suis heureuse, et c'est important de l'écrire, pour se souvenir de la chance qu'on a de vivre, malgré les épreuves. Rester positif au maximum...

Au revoir mes amis.

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18 avril 2016

Ca fait longtemps que je n'ai pas écris ici, et

Ca fait longtemps que je n'ai pas écris ici, et comme à chaque fois, j'écris seulement quand ça ne va pas.

Je me complais dans la morosité et la banalité de la vie. En fait, j'ai l'impression d'être en dépression.
Ca va faire un an que je travaille dans ma boîte, et plus les jours passent et moins j'ai envie d'y aller. Certaines fois, j'ai cette boule au ventre et l'envie de taper un arrêt maladie. Mais jamais je ne ferai ça, j'ai trop d'honneur (ou je suis tout simplement trop stupide pour penser ça).
Certains clients me font littéralement péter un câble. Ils ne sont pas forcéments méchants, mais certains sont trop insistants, certains ne veulent pas partir alors que je leur dit que untel est en rendez-vous. Puis, les gens qui ne se présentent pas au téléphone, les "vous m'avez appelé, c'est qui?". Je supporte tout ça de plus en plus mal. Mes collègues bien souvent ne veulent pas prendre les clients au bout du fil que je tends à leur passer. "Je te laisserai voir avec *le chef*". Putain mais non, non, non, je suis standardiste, j'ai déjà assez de merdes et d'appels à traiter. Je n'ai pas à gérer ton dossier de merde. Tu es payée pour ça, je le suis beaucoup moins que toi alors ce n'est pas pour me donner des trucs compliqués à faire. Un de mes collègues surtout, qui ne sait absolument pas travailler avec ses clients, me discrédite et dit à ses clients que je confonds les dossiers et qu'il n'a pas eu les messages que je suis censée lui laisser. Il n'assume rien et même ses clients se rendent compte de son inaptitude.

J'ai beau être patiente, il m'arrive de répondre sèchement au téléphone. Comme cet abruti de vendredi soir. Je pense qu'il va faire un retour à un de mes patrons sur moi. Mais j'étais à bout. A mon poste, je n'ai pas le droit d'être en retard/malade/de mauvaise humeur. Car sans moi, personne n'a de réponse. J'ai une place difficile, et heureusement certains de mes collègues le voient.

Je n'ai goût à rien. Rien ne me donne l'envie de me lever. Et le temps n'aide vraiment pas. Moi qui ai la valeur du travail, je ne me vois pas finir mes jours à bosser, inlassablement, à attendre mon petit pécule pour payer mes factures, attendre le week-end et se dire que le lundi, tout recommencera.
Je ne veux pas devenir cette personne banale et aigrie qui perd son sourire de jour en jour. Je suis coincée car obligée de garder mon travail pour payer mon loyer. Je pourrais trouver autre chose, mais quoi? Je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie. Et je sais que si je commence quelque chose de nouveau, je me lasserai au bout de quelques mois. J'ai besoin de stimulation je crois, d'apprendre des nouvelles choses. De rencontrer des nouvelles personnes. Je deviens jalouse de mes copines qui ne bossent pas. Jalouse de voir leurs promenades en montagne pendant que tu te crèves le cul pour bosser pour des cons.

Je ne veux pas être enfermée dans cette banalité. Je suis devenue cela. Une fille banale. Qui écoute la radio, qui ne fait pas de sport, qui n'a pas de conversation, qui n'a envie de rien apprendre. Je ne suis intéressée par rien. Ni la cuisine, ni la lecture, ni le cinéma, ni la mode, ni le jardinage, ni les enfants.

Parlons en des enfants. Je crois que je n'en voudrai pas. Pour de nombreuses raisons. Je me sens incapable d'élever un enfant pour une vie entière, de me dévouer à lui au détriment de mon couple. De devenir une fois de plus une personne banale qui pourra faire encore moins de choses qu'avant. Alors oui, il y a toujours ce débat entre le fait d'être égoïste car sans enfants, et égoiste de faire un enfant dans le monde d'aujourd'hui. Ca me dérange pas de passer pour l'égoïste du premier cas. J'assume parfaitement ne pas aimer spécialement les enfants. Je n'aurais rien à lui apprendre. Je ne vois pas en quoi j'apporterai à la Terre quelqu'un de bien. J'ai peur qu'il manque de tout, qu'il soit dans cet état d'incertitude dans lequel j'ai trop été quand j'étais enfant, ado et même encore aujourd'hui. A devoir faire des choix, à subir des échecs qui nous paraissent être une montagne à gravir. A ressentir la souffrance que tout être est amené à ressentir au cours de sa vie. Et pourtant, dieu sait que je ne regrette pas de vivre. Mais j'ai peur que ça casse mon couple. J'ai encore le temps d'y penser tu m'diras, et je me réserve le droit de changer d'avis. Mais je ne me suis jamais imaginée avec des gosses plus tard. Et je n'en ferai jamais pour plaire à qui que ce soit. J'ai sûrement pas fini d'écrire, mais pour aujourd'hui, si. Au revoir.

12 janvier 2016

Je suis en pleine réflexion et remise en

lost

Je suis en pleine réflexion et remise en question, comme toujours.

Je n'ai pas envie de voir défiler ma vie. Au contraire, je suis dans la réalité de celle-ci, pragmatique j'ai envie de faire des projets et je sais à peu près où je vais. Je suis toujours en cdi à office notariale bonjouur?, ca fera un an au moins de mai. Bravo, j'aurai réussi à tenir au moins un an dans une boîte.
Et vient le moment en ce début d'année ou je me sens moins bien. Certes je ne veux pas être standardiste toute ma vie. Certes, ça se passe plutôt bien et mes patrons ne me font pas trop de remarques. Je gagne un salaire correct disons, ni nul ni bien. (Je m'en contente en tout cas et je n'ai pas de problème d'argent mais ça c'est grâce à mon mode de vis minimaliste, bref.) 
Je vais avoir 25 ans. C'est en ce moment que je devrais profiter le plus. C'est en ce moment que j'ai besoin de faire la folle, de partir à l'improviste en vacances trois jours. Parfois je regrette de m'être lancée dans le travail aussi jeune, car même si gagner de l'argent représente une forme de liberté, cela m'emprisonne car je ne peux pas profiter de ma vie en dehors quand je veux. Et n'est-ce pas cela la vraie liberté? Profiter de sa vie quand on veut?
J'ai ce côté affectif à travailler là-bas. Mais j'ai l'impression d'avoir 50 ans aussi. J'ai de nouveau envie de tout plaquer pour me trouver un job normal en suisse. Mais je ne me fais pas d'illusion, si j'avais un job en suisse, je ferai sans doute beaucoup d'heures de travail, ainsi que le temps de trajet, je ne sais pas si ce serait rentable par rapport à mon aspiration : profiter.
Je trouve tellement dommage de ne pas pouvoir profiter des offres easy jet et partir en plein mardi après midi n'importe où en Europe pour découvrir d'autres pays. Je rage quand ma pote me dit "coucou, tu as congé cette semaine? on pourrait aller faire du ski!" meuf, comment te dire que MOI je bosse et que je vois pas comment je pourrais être en congé. Oui j'aime mes potes mais certains ont tout sans qu'on leur demande rien et ça m'énerveee, quelle est leur réalité?!
Vais-je un jour oser être moi? Démissionner, faire autre chose, pas dans un bureau, oser dire que je ne souhaite plus travailler dans un tel environnement sans avoir à me justifier? Je veux profiter avant d'avoir des enfants, et j'ai peur que le temps passe beaucoup trop vite. Je songe parfois à faire de l'interim en Suisse, aka liberté + sous, mais du fait de mon crédit immobilier c'est un peu risqué (même si je ne le rembourse que dans deux ans) et j'ai un certain prestige à travailler dans mon poste actuel, ce serait malvenu de ma part de trouver un boulot merdique, quand bien même je serais bien payée. Ma situation familiale devrait se débloquer et je devrais toucher une somme d'argent conséquente, pour autant dois-je arrêter de bosser quelque temps? I don't think so. Je ne le supporterai pas. En revanche je pourrais être à mi-temps quelque part. Oui, c'est bon de rêver. Mais chaque jour est une épreuve et je crois vraiment pas que j'ai envie d'être aigrie à mon âge. Mon boss va peut-être me proposer une "promotion" (mais à salaire égal, ahem), il va me vendre ça comme une opportunité et une marque de confiance pour que dans quelque temps je bosse pour lui, mais pour autant je n'ai aucune envie de bosser H24 en face de ma collègue qui bien que gentille me sort par les yeux. Beaucoup trop bruyante et curieuse, elle me fait de la peine donc je n'ose pas la remballer. En plus je suis la plus jeune et la dernière à être arrivée, personne ne comprendrait mon comportement.

J'ai envie de dire cash "non je veux rester au standard en attendant d'en avoir réellement marre et ensuite partir quand je le voudrais".
Et je crois que c'esst ce que je vais dire. Ce sera clair pour tout le monde et je serai fière de mes envies.
J'ai pas postulé au standard pour me retrouver dans un bureau, je ne veux pas retrouver ce cercle vicieux d'enfermement et d'envie de fuir.

 

3 décembre 2015

Envie(s) de 2016

 

Je crois que suite aux événements des semaines dernières qui nous ont bien tout achevés, on a tous hâte de passer à 2016. Et même si la Terre ne s'arrêtera pas de tourner pour autant, on peut toujours se fixer des objectifs et rêver un peu pour faire passer la morosité ambiante.

 

 

Ma wish-list 2016 :

 

1) Faire un road trip avec l'amoureux en Bretagne cet été et visiter ces endroits dont je rêve depuis tant d'années.

( Merde, si je suis en CDI c'est aussi pour me permettre de lâcher prise deux semaines dans l'année). Prendre quelques photos et faire un album.

falaises-d-etretat

 

Ya-t-il un plus bel endroit en France?

 

2)- Me remettre sérieusement au sport, aller à la piscine une fois par semaine, participer à une course d'au moins 5 km avant la fin 2016.

 

3)- Aller dans un restau gastronomique et passer la nuit dans un endroit de rêve et/ou insolite

hotel

Plutôt dans ce style

 

4)- Me débarrasser de mon acné définitivement
(j'ai bien des photos pour suivre mon évolution mais je ne voudrais pas te faire peur)

 

5)- Me remettre à mon puzzle :

le baiser

(oui, même que je kiffe les puzzle!) Ici"Le Baiser" de Gustav Klimt, que j'ai déjà fait. Un tableau tellement chaleureux et positif.

 

6)- Me rapprocher encore plus de la nature et des animaux. (cueillette, balades, sport en plein air, randonnée...) et arrêter de végéter dans mon canapé.

moi cheval

                                                                                                                  Moi, dans toute ma splendeur bonheur

7) - Apprendre les bases de la couture

 

 

8)- Aller un week-end à Amsterdam

pour y voir entre autre le fameux tableau de Klimt et visiter le musée Van Gogh

 

9)- Partir un week-end avec L*, peu importe où.

 

Et vous ?

 

2 décembre 2015

Je veux oublier les mauvaises personnes qui ont

Je veux oublier les mauvaises personnes qui ont croisé ma route. Celles avec qui je me suis laissée faire. Pour lesquelles j'aurais donné ma vie.

MYLENE FARMER&J.L MURAT-REGRETS


T. : Qui n'a pas changé. Qui passe ses jours et ses nuits à boire, fumer et parler foot. Qui me check' quand on se voit et fait comme s'il ne me connaissait pas. Je lui ai donné mon corps une fois et ça n'aurait pas dû se passer. Ca n'a servi à rien du tout. Je sais, je ressasse l'année 2012 sans raison, passe à autre chose meuf !

A, mon ex. En qui j'ai trop espéré. Pour qui j'ai fait des sacrifices. Avec lequel j'ai perdu un temps monstrueux. Ma jeunesse est terminée et j'ai conscience d'en avoir gâché une partie en m'enfermant avec lui (sans propre aussi, bonjouur). Pour lequel j'ai versé tant de larmes de déception et de colère. En croyant que c'était ça l'amour. Il me faisait l'honneur de s'intéresser à moi, je me pliais en quatre pour lui. C'était pas la chose à faire.

Mon ex BFF. Pour laquelle je me suis rabaissée, laissée dominer. Je fus pendant 20 ans la fille de l'ombre qui n'était pas vraiment normale face au monde, ces gens tellement cool, ambitieux et expansifs. Moi j'voulais juste être heureuse, pas riche ni populaire. *comment se faire tej' comme un kleenex".

Ces quelques filles diverses et variées et que j'ai jalousées pour x raisons, plus intelligente, meilleure culture ciné (n'importe quoi), un ventre plat, leur côté dévergondé.

M. que je considérais comme mon meilleur ami. Qui faisait les magasins avec moi, qui m'a accompagnée le jour où mon presque pédophile m'a parlé, qui me payait des verres sans compter, qui me faisait des CD, qui venait me chercher quand j'étais en galère. Et du jour au lendemain, c'est comme si on ne s'était jamais connus.

Je veux plus me tromper ni faire semblant. Finalement je ne fêterai pas mes 25 ans.
Personne ne me comprend à 100%. Comme l'impression de n'avoir que moi-même comme véritable amie. C'est déjà pas mal me direz-vous, être amie avec soi-même. Je me respecte, au moins. J'irai faire un restau de ouf, avec deux personnes peut-être.

 

Je sais pas si c'est une bonne idée d'écouter Mylène le soir à minuit.
Promis je reviens avec du positif soon.

23 novembre 2015

Ca aurait pu être moi, au Bataclan. Si j'habitais

Ca aurait pu être moi, au Bataclan. Si j'habitais Paris, si on m'avait invitée au concert ou si, poussée par ma curiosité j'y étais allée pour en savoir plus sur ce groupe que je connaissais un peu via la série Un, Dos, Tres (tu n'as sûrement pas souvenir que Juan portait parfois le tee-shirt du groupe).
Voilà pourquoi ça me touche un peu plus, égoïstement. Ca aurait réellement pu être moi. Après je ne suis pas du genre à rester chez moi et à psychoter. Bien que je n'habite pas une grande ville, je ne cesserai jamais d'aller à des concerts. Que de tristesse en tout cas. Je n'ai rien d'autre à dire.

Pour en revenir à ma petite personne (n'est-ce pas), je vous annonce que j'ai trouvé un autre appartement et que je revis ! C'est comme si les souhaits que j'écris s'exaucent.
Une semaine après la publication de mon ancien article, on trouvait l'appartement qui répondait à tous nos critères. Un terrasse, une chambre, dans le même village, pour pas bien plus cher. On s'engueule beaucoup moins, on a un vrai confort de vie, on est bien au sec... c'est quand je reviens dans mon ancien appartement (dans lequel je n'ai pas fini le ménage, humhum) que je me rends compte à quel point on était à la limite de l'insalubrité. Les murs sont couverts d'une poussière noire non identifiée. Je dois encore tout récurer au coton-tige tellement la moisissure s'est encrassée. J'ai déjà fait deux sessions ménage, espérons que la prochaine soit la bonne. Encore faut-il que je trouve la motivation d'en finir alors que je me sens si bien dans notre nouveau chez-nous.

Bon, le problème dans tout ça a quand même été l'énorme somme d'argent que nous avons dû sortir. Payer deux loyers en même temps + les frais d'agence, tout ça tout ça... j'ai beau vivre minimaliste, et ce de plus en plus, je n'ai plus un sou sur mon compte. Et je m'en veux terriblement. Pas parce-que j'ai trop dépensé mais parce-que j'ai mal calculé. Vois-tu, pour l'achat de notre appartement, nous avons convenu de verser 5000€ chacun d'apport. Je tiens absolument faire 50/50 sur toutes nos dépenses (bien que nos salaires sont bien différents-le sien plus important) et j'ai donc pensé que les 5000€ seraient une bagatelle. En fait, cela constitue toute mon épargne et je n'ai donc plus AUCUN argent. Je repars de zéro. Je dois désormais choisir entre coca OU dessert. Bon, ça fait partie du jeu, beaucoup de dépenses ces temps-ci, et pour cause, j'achète un appartement. Je vais me refaire petit à petit. Au moins, je repars sur des bonnes bases. Je vais désormais faire un budget et noter chaque dépense. J'ai aussi instauré un système d'enveloppes dans lesquelles je mets un petit billet dès que j'en ai un qui "traîne". Mine de rien, déjà 100€ dans l'enveloppe "voyage", ça va vite!
Je pense publier prochainement un article sur ma démarche zéro déchet, pour changer du racontage de vie et faire de la propagande, HAHA.

Quant à elle *. -Oui, je ne l'appelerai plus jamais "ex BFF"-, comment dire, plusieurs sentiments m'animent.
Elle m'a répondu, trois semaines après. Trois semaines pendant lesquelles je m'attendais à un retour mature et sensible de sa part. Que nenni. J'ai reçu  un vieux message qui disait en gros "va te faire foutre gentiment". "On a plus les mêmes idéaux, je n'ai pas envie de répondre point par point à ta lettre, tu as écrit cette lettre pour te vider et non pour reconstruire quelque chose, je vais pas t'inviter à boire un thé pour te raconter ma vie........peut-être qu'un jour on se retrouvera, notre amitié n'est pas morte elle est juste dans une mauvaise passe."

J'ai eu envie de répondre "d'accord", "Va te faire foutre pour toujours", ne rien répondre ou que sais-je encore.
Je suis super énervée qu'une fois de plus, elle feigne de dominer la situation, qu'elle me fasse passer pour la fille qui fait des histoires, qu'elle pense avoir le monopole sur notre amitié.

Je la déteste réellement, je ne reste pas indifférente face à ça. Un an pour me dire "dégage", bravo le veau. Dans tout ça je reste fière d'être allée au bout et d'avoir tout tenté, reste que je ne compte pas la revoir par hasard et faire comme si c'était une fille "comme les autres" que je cotoies sans plus. Non, je ne veux pas la voir. Elle ne comprend pas que je veuille renoncer à aller voir notre amie commune en décembre. Qu'on doit le faire "pour elle". Alors qu'elle comprendra très bien ma position. Ca m'arrangerait qu'on y aille pas ensemble, rapport à ma situation financière passagère et le fait que je ne veux pas la voir. Je l'ai clairement en travers de la gorge et n'accepte désormais dans ma vie que des gens positifs, humbles, sans chichis.
Je ferme le chapitre non sans amertume mais en suivant ma logique et mes convictions profondes : celles d'être ce que je suis sans personne toxique autour de moi.

Merci Charlie de m'avoir motivée à écrire. Ce n'est pas passionant mais je vide mon sac :)

 

 

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